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Philippe Delerms Le portique – Depression als Passage

Der Artikel fokussiert anhand des Romans Le Portique (1999) von Philippe Delerm das Phänomen der Depression als sinnhafte psychische Ausdrucksform und untersucht hier die Relation zu biopolitischen Verwaltungsformen, zu einem Ordnungssystem, das auf körperliches und seelisches Funktionieren ausgerichtet ist. Ausgehend von einer das Lebenswissen literarischer Werke in den Blick nehmenden literaturwissenschaftlichen Perspektive lässt sich die Depression des Protagonisten Sébastien, eines Lehrers aus der Normandie, als Austragungsort und Symbolisierungsfeld begreifen: Normierungsprozesse greifen nicht mehr, denn das Erleben der mit der Verabschiedung des hegemonialen Männlichkeitsmusters einhergehenden Krise lässt sich nicht durch das Kollektiv domestizieren. Die Depression erscheint als eine Art Zerrspiegel, der die gegenwärtige Gesellschaft reflektiert und dabei deren krisenhaften Zustand aufscheinen lässt. Entscheidendes Motiv der Handlung ist der von Sébastien realisierte Bau des titelgebenden Portikus, der in diesem Beitrag als Ausflucht aus der gewohnten Ordnung und gleichzeitig als ein Instrument zu ihrer Rekonstruktion gelesen wird. Die Wiederherstellung ist jedoch nicht vollkommen kongruent, sondern geht mit einer Veränderung im Hinblick auf die Subjektkonstitution einher. Das depressive Erleben bedeutet letztlich für Sébastien eine Prozesse des Sich-Erkennens und Sich-Anerkennens initiierende Konzentration auf sich selbst. Der Roman zeigt, dass die Chance auf ein Ende des depressiven Erlebens aus der Akzeptanz der Grenzen des Selbst erwachsen mag.

Se fondant sur le roman Le Portique (1999) de Philippe Delerm, l’article prête attention au phénomène de la dépression comme forme d’expression psychique bien-fondée en analysant les rapports entre cette dernière et des formes d’administration biopolitiques, système d’ordre visant les fonctionnements corporels et psychiques. Partant d’une perspective littéraire qui focalise le savoir sur la vie inhérent aux œuvres littéraires, la dépression du protagoniste Sébastien, professeur normand, se révèle comme lieu d’action et champ de symbolisation à la fois: Les processus de normalisation n’ayant plus d’effets puisque l’expérience de la crise, qui est accompagnée d’un renoncement à l’idéal de la masculinité hégémonique, n’est pas apprivoisable par le collectif. La dépression apparaît alors comme une sorte de miroir déformant qui reflète la société contemporaine en dévoilant son état de crise. La construction du portique que réalise Sébastien représente le motif décisif de l’action. Selon l’article, cet acte symbolise l’échappatoire de l’ordre habituel et l’instrument pour la reconstruction de ce dernier en même temps. Cependant la reconstruction n’est pas tout à fait coïncidente, mais elle est accompagnée d’une modification quant à la constitution du sujet. L’expérience de la dépression signifie en fin de compte pour Sébastien une concentration sur sa personne en initiant en lui des processus de connaissance de soi, d’appréciation de sa personne. Le roman montre ainsi qu’une acceptation des limites du soi peut rendre possible la fin de l’expérience dépressive.

DOI: https://doi.org/10.37307/j.1866-5381.2014.02.10
Lizenz: ESV-Lizenz
ISSN: 1866-5381
Ausgabe / Jahr: 2 / 2014
Veröffentlicht: 2014-11-19
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Dokument Philippe Delerms Le portique – Depression als Passage