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«La Belle Empoisonneuse» – Baudelaire, Gautier, Hawthorne und ihre Musen

Im Mittelpunkt von Gautiers erstem Artikel über die Fleurs du Mal steht die Umdeutung einer Gestalt aus Hawthornes Erzählungen in Baudelaires Muse. Kritiker hielten nicht viel von der Musendarstellung, obwohl dieser Artikel von Baudelaire sehr geschätzt wurde. Die Muse und die dazu gehörende Analogie zwischen Werken von Baudelaire und von Hawthorne wurden oft belächelt oder gar, wie von Henry James, abgelehnt. Der Zusammenhang mit anderen Musendarstellungen, besonders mit Baudelaires für Gautiers Kunst, fand keine Erwähnung. Die von Gautier angedeuteten Parallelen zwischen Hawthornes und Baudelaires Werken wurde bislang wenig näher untersucht. Man sah darin keine direkte Filiation. Man wusste freilich, dass Baudelaire Edgar Allan Poes Besprechung von Hawthornes Erzählungen sehr gut kannte und Ideen daraus übernahm. Was Poe über einige schöne Texte Hawthornes, die nicht wirklich Erzählungen sind, schreibt, blieb bisher außer Acht. Indes scheint es für Baudelaire, der sich mit Prosadichtung beschäftigte und der selbst Prosagedichte verfasste, von Bedeutung gewesen zu sein. Gautiers Vergleich aufgreifend wird hier den Gemeinsamkeiten zwischen den Werken des amerikanischen Erzählers und des französischen Dichters nachgegangen, was manches an den Werken neu beleuchten und vielleicht die Leser eines der beiden Werke jeweils auf das andere aufmerksam machen wird.

Au centre de la première notice de Gautier sur les Fleurs du Mal se trouve un personnage d’un conte de Hawthorne réinterpété comme la muse de Baudelaire. Bien que Baudelaire aimât beaucoup cet article, les critiques n’estimaient pas vraiment cette représentation de la muse. Souvent on se moquait de l’analogie entre les œuvres de Baudelaire et de Hawthorne, ou même, comme Henry James, on la réfutait. Le rapport avec d’autres muses, notamment avec celle faite par Baudelaire en hommage au talent de Gautier, ne fit pas vraiment d’intéressés. Les parallèles, esquissés par Gautier, entre les œuvres de Hawthorne et de Baudelaire, furent jusqu’ici très peu explorés. On n’y voyait pas de filiation directe. On savait pourtant que Baudelaire connaissait très bien l’article d’Edgar Allan Poe sur les contes de Hawthorne et qu’il en emprunta des idées. Mais l’analyse faite par Poe de quelques beaux textes de Hawthorne, qui ne sont pas tellement des contes, ne fut pas considérée. Or cela semble avoir été important pour Baudelaire, qui s’intéressait à la prose poétique et écrivait lui-même des poèmes en prose. Suivant la voie indiquée par la comparaison de Gautier, on s’intéresse ici aux ressemblances entre les œuvres du conteur américain et du poète français, afin de jeter une lumière nouvelle sur certains aspects de leurs œuvres et, peut-être, attirer l’attention des lecteurs de l’une des deux œuvres sur l’autre et vice versa.

DOI: https://doi.org/10.37307/j.1866-5381.2022.01.08
Lizenz: ESV-Lizenz
ISSN: 1866-5381
Ausgabe / Jahr: 1 / 2022
Veröffentlicht: 2022-05-24
Dokument «La Belle Empoisonneuse» – Baudelaire, Gautier, Hawthorne und ihre Musen