Flaubert entre Cervantès et Ortega: les limites du réalisme

Par cette étude, l’idée selon laquelle Flaubert serait l’un des principaux représentants du réalisme du XIX^e siècle est remise en question. Une analyse consacrée principalement à l’une de ses œuvres les moins étudiées, Bouvard et Pécuchet, révèle que Flaubert devrait plutôt être considéré comme l’un de ses témoins les plus critiques. C’est le philosophe espagnol José Ortega y Gasset qui se tournera ensuite vers l’auteur français, admiratif de Cervantès, pour développer, dans le premier tiers du XX^e siècle, sa critique de la civilisation et d’une conception trop optimiste du progrès.

El presente estudio pone en cuestionamiento la consideración de Flaubert como uno de los principales representantes del realismo decimonónico. Un análisis dedicado en su mayor parte a una de sus obras menos estudiadas, Bouvard y Pécuchet, revelará que Flaubert debería ser considerado, más bien, como uno de sus testigos más críticos. Al autor francés y su admiración por Cervantes volverá los ojos, en este sentido, el filósofo español José Ortega y Gasset cuando desarrolle, en el primer tercio del siglo XIX, su crítica de la civilización y de una concepción excesivamente optimista del progreso.